Retour sur la semaine à Orpierre

Orpierre, qui porte si bien son nom ! Ciel bleu, soleil et falaises de feu.

Voilà bien longtemps que nous, dynamiques et sémillants grimpeurs de Suresnes Escalade, nous nous préparions à cet événement : un stage d’escalade à Orpierre !

Destination amoureusement choisie par Alain pour nous faire découvrir de nouveaux horizons après, les années précédentes, l’Ardèche et le Thaurac.

Bref, depuis quelque temps, nous étions tous fin prêts pour le départ, frétillant d’impatience comme des crevettes pas encore cuites.

Et ce fut le mistral qui nous accueillit sur place. De son souffle froid, il avait lavé les falaises, qui étaient belles et propres, prêtes à se laisser conquérir par nos corps agiles (enfin, plus ou moins agiles selon les âges, sexes et lumbagos des uns et des autres). Le petit camping, à leur pied, nous attendait tranquillement.

Grâce au minutieux travail d’organisation de la fourmis-Jory, chacun put prendre possession de son mobile-home. Puis, parce que la journée de route avait été longue, du sympathique restaurant du  camping.

Et c’est avec ardeur que, dès le lendemain, puis tous les jours suivants, nous partîmes à l’assaut des hautes falaises de calcaire, accessibles tantôt à pied, tantôt après un court trajet en voiture. Celles-ci nous virent rire, peiner, nous égratigner, monter, tomber, repartir, sans jamais désemparer. Et leur étonnement ne connut pas de bornes. C’est que notre plaisir était immense !

Certains préférèrent, quelque jour, la solitude muette des grandes voies, ou l’imposante montagne de Céüse. Ou bien se livrer lâchement à une petite visite touristique dans les environs. Mais c’était pour mieux retrouver tout le groupe le soir !

Voilà pourquoi ce ne fut pas sans regret qu’à la fin de la semaine, nous dûmes retourner à nos pénates, à l’issue d’une semaine de grand air bien remplie, et dire au-revoir aux folles journées de grimpe, aux délicieux pique-niques, aux conseils avisés de l’Eminent-Encadreur-Olivier-Lebreton, aux conviviaux repas du soir où jeunes et légèrement plus vieux se mêlaient joyeusement, aux soirées jeux. Et à May, qui a si patiemment incarné le club sur place (tout en étant sûr, toutefois, de pouvoir la recroiser le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, le samedi et le dimanche suivants sur le mur d’escalade de Suresnes).

Vivement l’année prochaine !

Maude Gifford

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